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Premier regard

BMW change depuis quelques temps. Cette fois BMW veut élargir sa clientèle vers de plus jeunes motards. Trois couleurs au choix pour ce roadster : blanc, orange ou gris.

Ce tout nouveau roadster s'ajoute à la gamme F900 : la F800S à vocation sport "soft", la F800 ST plus routière et les F800GS / F650GS.

Le bicylindre en ligne de 798 cm3 délivre 87 chevaux. De série, un amortiseur de direction. En option, l'ABS (790€). Le modèle essayé en était équipé inclus dans le pack R comprenant en plus les poignées chauffantes, l'ordinateur de bord et les clignos led blancs (1165€). Quant au prix de la nouveauté, il est de base à 7990€. Le saute vent est à 100€. Cette configuration à 9255€ est la plus vendue depuis le lancement à succès. A ce prix, en plus de la normale à 800 mm, il est possible de choisir parmi 2 options gratuites entre selle haute et selle basse (775 mm et 825 mm). En supplément, la sortie Akrapovic donne une petite touche sportive.

La cible est la Street Triple voire même la Z750. Ainsi pour lui donner du caractère, les optiques asymétriques rappelent celles du gros roadster K 1300 R. 
Première remarque technique : pas de cardan, pas de courroie ! Cette fois, une bonne vieille chaine du côté droit. Econimies obligent.
La deuxième : comodo clignotants à la japonaise...

BMW F800R profil avant gauche

Sur la bête

Position facile et instinctive. La selle basse me permet d'avoir les pieds bien à plat au sol  (ce n'est pas tous les jours que j'ai ce privilège  ). Les jambes sont repliées sans excès mais pour les grands gabarits, ça ne sera pas si agréable car les cale-pieds sont peut-être un peu haut.
L'ordinateur est lisible, tout y est. Le rappel de la vitesse engagée est très lisible.

Compteur BMW F800R

Démarrage et premiers tours de roues

Démarrage du bicylindre : pas de surprise. Un bi. Pas génial dans sa sonorité mais ça ronronne . Le moteur est souple. Même à 2000/2500 tr/min, le moulin repart facilement en 5ème ou 6ème sans tousser ou trembler. Passer les 6 000 tr/min, il y a suffisamment de puissance et de couple pour rouler en ville, dans les embouteillages avec aisance. Au delà, ça commence à réagir . C’est à cet instant que le bicylindre révèle un tout autre visage. Rien de violent. De la puissance douce, un moteur onctueux.

 

En route

Au delà des 7000 tr/min et jusqu'au rupteur, la F 800 R devient plus méchante. La sonorité est plutôt décevante par rapport à la Street... tout comme le caractère. La Street fait vraiment mieux. La BMW possède un caractère plus affirmé à haut régime. On retrouve le sérieux allemand avec un embrayage et une boîte précis et doux. La partie-cycle est saine, légère et très maniable. Le saute-vent protège bien. Les suspensions offrent un bon compromis entre confort et tenue de route. 

Rigide et bien suspendue, l'allemande ne déçoit pas mais ce n'est pas fantastique non plus. Bonne stabilité sur l’angle, saine. Au niveau du freinage, la puissance est suffisante et plus présente que sur la Street. L’ABS efficace ne s'est pas déclenché.
J'ai noté un trou entre 4 000 et 5 000 tr/min. Pas top pour relancer en sortie de virage parfois...

BMW F800R profil arrière droit

Conclusion

J'ai aimé l'agrément quotidien, sa selle basse , sa polyvalence et je suis certain qu'on aimerait tous sa consommation basse  (4 à 5 L/100 km). Par contre la disparition de la courroie, le trou à 4 000 tr/min et surtout son prix avec option sont les bémols...
Ca reste un bon choix sage, rigoureux (BMW !!) et accessible (prix d'appel intéressant) pour une machine sympa mais pas passionnante. Je préfère ma Street et de loin. En version R, elle est nettement au dessus !

BMW F800R profil gauche

BMW F800R profil avant droit

Silencieux BMW F800R

Bras oscillant BMW F800R

Moteur BMW F800R

Freinage BMW F800R

Bouchon réservoir BMW F800R

Vue pilote BMW F800R

BMW F800R vue de face

BMW F800R vue arrière

Essai rédigé par Grand Schtroumpf

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