Les constructeurs répondent de plus en plus à la demande de motos classiques avec une offre qui s'étoffe. Triumph commence à avoir une gamme sympa avec ses Bonneville et Thruxton et leurs différentes déclinaisons. Le constructeur enfonce le clou avec cette nouvelle Bonneville version Bobber. Un bobber, c'est avant tout une machine dépouillée de tout artifice, il s'agit donc d'une moto sans fioritures pour un look brut qui va à l'essentiel.
La Bonneville Bobber est vraiment dans cet esprit avec son arrière minimaliste et sa selle monoplace suspendue. Les soufflets de fourche accentuent ce coté vintage. Peu de machines de série peuvent actuellement se vanter d'être aussi proches d'un vrai Bobber et cette moto est un véritable plaisir pour les yeux au milieux de machines parfois trop convenues pour celles et ceux qui cherchent l'originalité.
Comme son nom l'indique on y trouve des morceaux de Bonneville dedans, en particulier le moteur 1200 à refroidissement liquide de la T120 qui a été remanié pour plus de couple à bas régime afin de mieux coller à ce style. Le partie cycle de ce Bobber n'a quant à elle pas grand chose à voir avec celle de la Bonneville avec cette boucle arrière faussement rigide (l'amortisseur arrière étant caché en position centrale) et la selle autoporteuse qui se paie le privilège d'être ajustable en profondeur. Personnellement je trouve juste dommage la présence d'une chaîne de transmission. Même si la chaîne colle bien à l'esprit Bobber, une courroie aurait été plus sympa pour le quotidien.
Derrière cette image old school, cette Triumph Bobber n'est reste pas moins moderne avec ses deux modes de conduite (Road et Rain), son éclairage à leds ou encore son ABS.
Coté tarifs, la moto devrait avoisiner les 13000 euros et s'opposer aux Indian Scoot Sixty et Harley Davidson Forty Eight comme concurrentes. La disponibilité est prévue en février 2017.